Aller au contenu principal

BÉBÉ SECOUÉ

Il ne faut jamais secouer un bébé

Pourquoi est-il si dangereux de secouer un bébé ?

Son cerveau est fragile. Sa tête est lourde et son cou n’est pas assez musclé. Le cerveau d’un bébé bouge dans le crâne. Si le bébé est secoué, sa tête se balance rapidement d’avant en arrière et le cerveau frappe contre la boîte crânienne comme un coup de fouet. Les vaisseaux sanguins autour du cerveau se déchirent, saignent et entraînent des lésions cérébrales.

Informez toutes les personnes qui s’occupent de votre enfant quant au danger encouru par un bébé que l’on secoue.

 

C’est de la maltraitance

Même si cet acte n’a été réalisé qu’une fois et qu’il peut être le résultat d’une perte de contrôle d’un parent, pourtant aimant, il s’agit bien de la maltraitance et il est important de la prévenir. L’ONE et les équipes de SOS enfants travaillent à cette prévention, en écoutant et accompagnant les parents. La première chose à se rappeler, c’est que le parent parfait n’existe pas (et l’enfant parfait non plus). Il faut du temps pour se comprendre, pour s’accommoder, pour fonctionner ensemble. Cela demande au parent patience et confiance en lui, or, et particulièrement après une naissance, beaucoup de choses peuvent fragiliser un / des parents et la fatigue n’est pas la dernière.

 

Reconnaître ses limites

Si on sent poindre le craquage, ne pas hésiter à sortir de la pièce pour retrouver son calme, faire une pause et se rappeler que cela n’a rien de personnel. Enfin, ne jamais hésiter à d’abord à dire son exaspération : il n’y a aucune honte à avoir: de nombreux bons parents expriment parfois leur raz-le-bol, leur épuisement… ça soulage: non seulement on a le droit d’être fatigué, mais on a aussi le droit de le dire! Ça ne sous-entend pas que l’on n’aime pas son enfant ! Enfin, demander de l’aide! Conjoint, voisin, amie, famille, service d’écoute téléphonique, Partenaire Enfants-Parents (PEP's) de l’ONE, sage-femme, équipe S.O.S. enfant, médecin traitant… Ce n’est pas un échec que de reconnaître ses limites!

 

Demander de l'aide

On ne peut pas prendre soin d’un tout petit si on est dans le même état de stress et de fatigue que lui, d’autant que les enfants sont des éponges! Parfois, au moment de la crise, mais aussi quand tout va bien, confier l’enfant quelques heures à quelqu’un peut aider le parent à reprendre son sang-froid, à recharger ses batteries… Il y a les proches, bien sûr, mais aussi une halte accueil, un baby-sitter… Demandez conseil à votre Partenaire Enfants-Parents (PEP's): il vous guidera vers les personnes et les services ressources. Elle vous proposera certainement aussi de fréquenter des lieux pour sortir de votre isolement, partager votre expérience avec d’autres parents et réaliser que vous n’êtes pas une exception : cela déculpabilise et aide énormément! Gardez à l’esprit ces deux conseils : ne pas rester seul et demander de l’aide, c’est être responsable et c’est le b.a. Ba de la parentalité.

 

POUR PLUS D'INFORMATIONS 

 

0 Brochure(s) sélectionnée(s)